Nadau, la Hont Hadeta
La Hont Hadeta
Aciu que i a un bòsc,
Que i pèishen las aulhas,
Aciu que i a un bòsc,
Que i aneram tantòst.
Au bòsc que i a ua hont,
Qu’ aperan hont hadeta,
Au bòsc que i a ua hont,
Veiràs com i hè bon.
Ua hada bèth temps a,
De tant qu’èra beròia,
Ua hada bèth temps a,
S’i voloc miralhar.
Tant, tant se miralhèc,
Dens l’aiga capbaishada,
Tant, tant se miralhèc,
La prauba que’s neguèc.
E la hont per amor
Que cambièc la hada,
E la hont per amor
Que la cambièc en flor.
Dempús costa au canèr,
Arrosat per l’aigueta,
Dempús costa au canèr,
Que florèish un rosèr.
Et la traduction en francais :
La fontaine de la petite fée
Là-bas, il est un bois
Où paissent les brebis,
Là-bas, il est un bois,
Nous irons cet après midi.
Au bois est une fontaine,
Qu’on appelle Fontaine aux Fées,
Au bois est une fontaine,
Tu verras comme il y fait bon.
Une fée, il y a bien longtemps,
Tant elle était belle,
Une fée, il y a bien longtemps,
Voulut s’y mirer.
Tant, tant elle s’y mira,
Dans l’eau, tête penchée,
Tant, tant elle s’y mira,
Que la pauvre se noya.
Et la fontaine par amour
Changea la Fée,
Et la fontaine par amour
La changea en fleur.
Depuis, près de la source,
Arrosé par l’eau claire,
Depuis, près de la source,
Fleurit un rosier.
A la base je crois qu'il s'agit d'un poème, mais si c'est le cas, je n'en ai pas trouvé l'auteur.
Le groupe de musique occitane Nadau en a fait une chanson, et comme je sais qu'ils sont partisans de la plus grande diffusion possible de la musique, je me suis permis de citer ces paroles.
Mais comme il ne faut pas abuser, voici leur site : www.nadau.com/
Une poésie occitane pour vous faire découvrir la richesse et la beauté de cette langue "régionale" qu'utilisaient les troubadours et qui est très loin d'être une langue morte...
Aciu que i a un bòsc,
Que i pèishen las aulhas,
Aciu que i a un bòsc,
Que i aneram tantòst.
Au bòsc que i a ua hont,
Qu’ aperan hont hadeta,
Au bòsc que i a ua hont,
Veiràs com i hè bon.
Ua hada bèth temps a,
De tant qu’èra beròia,
Ua hada bèth temps a,
S’i voloc miralhar.
Tant, tant se miralhèc,
Dens l’aiga capbaishada,
Tant, tant se miralhèc,
La prauba que’s neguèc.
E la hont per amor
Que cambièc la hada,
E la hont per amor
Que la cambièc en flor.
Dempús costa au canèr,
Arrosat per l’aigueta,
Dempús costa au canèr,
Que florèish un rosèr.
Et la traduction en francais :
La fontaine de la petite fée
Là-bas, il est un bois
Où paissent les brebis,
Là-bas, il est un bois,
Nous irons cet après midi.
Au bois est une fontaine,
Qu’on appelle Fontaine aux Fées,
Au bois est une fontaine,
Tu verras comme il y fait bon.
Une fée, il y a bien longtemps,
Tant elle était belle,
Une fée, il y a bien longtemps,
Voulut s’y mirer.
Tant, tant elle s’y mira,
Dans l’eau, tête penchée,
Tant, tant elle s’y mira,
Que la pauvre se noya.
Et la fontaine par amour
Changea la Fée,
Et la fontaine par amour
La changea en fleur.
Depuis, près de la source,
Arrosé par l’eau claire,
Depuis, près de la source,
Fleurit un rosier.
A la base je crois qu'il s'agit d'un poème, mais si c'est le cas, je n'en ai pas trouvé l'auteur.
Le groupe de musique occitane Nadau en a fait une chanson, et comme je sais qu'ils sont partisans de la plus grande diffusion possible de la musique, je me suis permis de citer ces paroles.
Mais comme il ne faut pas abuser, voici leur site : www.nadau.com/
Une poésie occitane pour vous faire découvrir la richesse et la beauté de cette langue "régionale" qu'utilisaient les troubadours et qui est très loin d'être une langue morte...