Point d'actualités sur la grève
Vous vous souvenez de mon engagement dans la grève des Universités. Et bien pour information (puisque les médias français ont l'air de s'en ficher totalement) la grève continue.
Depuis janvier, j'ai eu un seul et unique cours. Il y a des profs que je n'ai même jamais vus. La fac est bloquée, de toute façon.
Voilà qui n'est guère étonnant n'est-ce-pas ? À chaque mouvement de grève, les étudiants bloquent les facs. Sauf que cette fois-ci ne ressemble en rien aux autres.
L'année dernière, quand les facs luttaient contre la loi LRU (adoptée durant l'été grâce à un coup d'épée dans le dos d'un syndicat étudiant qui a signé quand il avait juré devant les étudiants qui l'avait choisi comme représentant qu'il ne signerait jamais - mais c'est une autre histoire), pendant la lutte contre la LRU donc, alors même que la fac était bloquée par les étudiants, l'administration de mon centre (vive la Sorbonne décentralisée) a appeler les CRS pour évacuer un amphi où se tenait une AG étudiante. Sauf que cette AG était en train de voter le déblocage. Sauf qu'il y avait aussi des profs, venus voir comment ça tournait, et notamment une, qui avait cours l'heure d'après, et qui attendait que le déblocage soit effectif pour donner son cours magistral.
Tout ce joli monde s'est vu prié de sortir, et le déblocage qui aurait pu avoir lieu dans la paix démocratique a eu lieu avec les matraques (et la prof n'a pas pu faire cours l'heure d'après d'ailleurs). Parce qu'autant des adolescents/jeunes adultes sont prêts à voter le déblocage, autant de voir qu'on tente de leur imposer ce choix au bâton, ça a tendance à les énerver.
Bon, ça c'était l'année dernière. C'était pour vous présenter un peu les protagonistes.
Parce que, devinez quoi ?, cette année, les étudiants n'ont jamais voté le blocage. C'est l'administration et les professeurs, qui, semaine après semaine le vote. Oui, la même administration qui l'année dernière avait eu la brillante idée de l'évacuation de la fac, et qui cette année est en grève depuis janvier, n'a pas été payée depuis janvier, et vote quand même le blocage.
Ce n'est pas un petit mouvement de protestation tout de même ! Mais le gouvernement fait la sourde oreille, mais les médias ont fait la conspiration du silence (on est passés une fois à la télé, trois minutes top chrono, fin janvier, et plus rien depuis).
Alors je vous informe.
On est en grève, je suis en train de rater mon année (une heure de cours perdue, c'est environ trois heures de rattrapage en bibliothèque, et, double cursus oblige, je n'ai pas ce temps).
Alors réveillez-vous ! cela vous concerne aussi, vous qui avez des enfants, vous qui allez en avoir. Parce qu'ainsi que je l'ai déjà dit, la lutte actuelle vise à sauver l'école. Ne nous abandonnez pas !
Depuis janvier, j'ai eu un seul et unique cours. Il y a des profs que je n'ai même jamais vus. La fac est bloquée, de toute façon.
Voilà qui n'est guère étonnant n'est-ce-pas ? À chaque mouvement de grève, les étudiants bloquent les facs. Sauf que cette fois-ci ne ressemble en rien aux autres.
L'année dernière, quand les facs luttaient contre la loi LRU (adoptée durant l'été grâce à un coup d'épée dans le dos d'un syndicat étudiant qui a signé quand il avait juré devant les étudiants qui l'avait choisi comme représentant qu'il ne signerait jamais - mais c'est une autre histoire), pendant la lutte contre la LRU donc, alors même que la fac était bloquée par les étudiants, l'administration de mon centre (vive la Sorbonne décentralisée) a appeler les CRS pour évacuer un amphi où se tenait une AG étudiante. Sauf que cette AG était en train de voter le déblocage. Sauf qu'il y avait aussi des profs, venus voir comment ça tournait, et notamment une, qui avait cours l'heure d'après, et qui attendait que le déblocage soit effectif pour donner son cours magistral.
Tout ce joli monde s'est vu prié de sortir, et le déblocage qui aurait pu avoir lieu dans la paix démocratique a eu lieu avec les matraques (et la prof n'a pas pu faire cours l'heure d'après d'ailleurs). Parce qu'autant des adolescents/jeunes adultes sont prêts à voter le déblocage, autant de voir qu'on tente de leur imposer ce choix au bâton, ça a tendance à les énerver.
Bon, ça c'était l'année dernière. C'était pour vous présenter un peu les protagonistes.
Parce que, devinez quoi ?, cette année, les étudiants n'ont jamais voté le blocage. C'est l'administration et les professeurs, qui, semaine après semaine le vote. Oui, la même administration qui l'année dernière avait eu la brillante idée de l'évacuation de la fac, et qui cette année est en grève depuis janvier, n'a pas été payée depuis janvier, et vote quand même le blocage.
Ce n'est pas un petit mouvement de protestation tout de même ! Mais le gouvernement fait la sourde oreille, mais les médias ont fait la conspiration du silence (on est passés une fois à la télé, trois minutes top chrono, fin janvier, et plus rien depuis).
Alors je vous informe.
On est en grève, je suis en train de rater mon année (une heure de cours perdue, c'est environ trois heures de rattrapage en bibliothèque, et, double cursus oblige, je n'ai pas ce temps).
Alors réveillez-vous ! cela vous concerne aussi, vous qui avez des enfants, vous qui allez en avoir. Parce qu'ainsi que je l'ai déjà dit, la lutte actuelle vise à sauver l'école. Ne nous abandonnez pas !