Toulet, Nocturne

Publié le par Harmonie

Nocturne

Ô mer, toi que je sens frémir
A travers la nuit creuse,
Comme le sein d'une amoureuse
Qui ne peut pas dormir ;

Le vent lourd frappe la falaise...
Quoi ! si le chant moqueur
D'une sirène est dans mon coeur -
Ô coeur, divin malaise.

Quoi, plus de larmes, ni d'avoir
Personne qui vous plaigne...
Tout bas, comme d'un flanc qui saigne,
Il s'est mis à pleuvoir.


Paul-Jean Toulet
Contrerimes

Publié dans Poésies que j'aime...

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C
Il est beau. Aurais-u acheté "Contrerimes". Aimerais-tu que je t'envoie des renseignements sur l'auteur?
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H
<br /> <br /> Non, je ne l'ai pas acheté, j'ai trouvé ses poèmes en ligne ;-)<br /> Bien sûr, envoie-moi tes informations.<br /> <br /> <br /> <br />